Eveil-Judo

Enseignant: Jean-Marie LE SONN

L’éveil Judo (ou baby judo) s’adresse aux enfants de 4 à 5 ans. Il s’agit d’une initiation ludique ayant pour but de développer dans une ambiance conviviale les qualités physiques et morales de l’enfant :

Judo

Enseignants: Jean-Marie LE SONN, Régis BAUDOIN et Alex BUZDUGA

Le Judo, une inspiration de la nature

En observant les branches chargées de neige et voyant les plus grosses casser sous le poids de l’agresseur naturel et les plus souples s’en débarrasser en pliant, un moine japonais fit le constat suivant : le souple peut vaincre le fort. S’inspirant de cette observation et des techniques de combat des samouraïs, Jigoro KANO posa en 1882 les principes fondateurs d’une nouvelle discipline : le Judo, littéralement « voie de la souplesse ».

En proposant un développement physique, moral et spirituel, le Judo permet aux judokas de s’épanouir en harmonie avec eux-mêmes et surtout avec les autres. En France, le judo apparaît dans les années trente, mais il se développe surtout après la deuxième guerre mondiale sous l’impulsion de Maître KAWAISHI et de Paul BONET-MAURY, président-fondateur de la Fédération Française de Judo en décembre 1946.

Franchi en 2003, le cap des 580 000 licenciés place désormais la FFJDA comme la troisième fédération « olympique » en France. Cette réussite est l’histoire d’une passion partagée depuis toujours par tous les acteurs du Judo français, dirigeants, professeurs et pratiquants dans le respect des valeurs morales conformes à l’éthique du Judo.

A partir des années 60, le courant sportif devient dominant. Le judo est inscrit au programme des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964. Brillants lors des compétitions européennes, les judokas français obtiennent leurs premiers succès en 1972 aux Jeux de Munich, puis au Championnat du monde de Vienne en 1975 où Jean-Luc ROUGE devient le premier champion du Monde français. Depuis, les résultats français n’ont fait que progresser tant chez les garçons que chez les filles. En 2000, aux Jeux Olympiques de Sydney, David DOUILLET devient le judoka le plus titré de tous les temps. (4 fois Champion du Monde et 2 fois Champion Olympique).

Taïso

Enseignant: Régis BAUDOIN

En japonais Taïso signifie « préparation du corps », ce terme regroupait à l’origine les activités physiques préparatoires à la pratique du Judo et du Ju-Jitsu.

Basé sur des exercices fonctionnels, le taïso permet d’améliorer la condition physique des pratiquants (tonicité, souplesse, …). Il n’y a ni chute, ni coup ou action violente. Le Taïso s’adresse ainsi à un large public quel que soit l’âge et la condition physique, alors pourquoi pas vous ??

Les séances débutent par un échauffement. Ensuite viennent différents jeux, exercices et circuits réalisés seul ou avec un partenaire, au sol ou debout dans un but de renforcement musculaire et cardiovasculaire, d’amélioration de l’endurance et de l’équilibre.

CONTINUER (voir: https://www.sep-judo.fr/index.php/taiso/)

Taïso Taïso Taïso Taïso

Sport Chanbara

Enseignant: Benjamin ARSENE

Souvent assimilé au kendo, il en est totalement différent de par sa liberté de pratique, sa façon de combattre et ses nombreuses armes différentes utilisables (kodachi, choken, yari, tanto…). Le Sport Chanbara se veut l’héritier direct et fidèle des combats livrés entre samouraïs de par son esprit et son réalisme. En effet, à la différence d’autres arts martiaux, le Sport Chanbara n’a pas subit de codification extrême puisque tous les coups susceptibles de défaire l’adversaire sont admis. Les armes étant en matériaux modernes souples et flexibles, les seules protections nécessaires sont un casque et des gants sans armature rigide. Ce type d’arme ne fait que rendre ce sport plus spectaculaire car la façon de combattre peut être totalement libre, du moment que l’on respecte les règles de base du combat au sabre.

Histoire

Le Sport Chanbara est un art martial développé en 1971 par Tanabe Tetsundo (né le 4 Novembre 1942) et quelques-uns des meilleurs escrimeurs japonais. Bien qu’ils fussent assez traditionalistes, ils reconnurent que leur société changeait rapidement et que ce que les gens ont appris il y a 100 ans plus tôt n’intéressait pas les adolescents.

De ce constat est né le Sport Chanbara, art martial basé sur le goshinjyutu, l’art de la self-défense. Cette discipline s’est donc propagée à travers le Japon, elle a même été reconnue par le département de l’éducation du Japon et beaucoup d’écoles incluent le Sport Chanbara dans l’éducation physique des enfants.

Cet art s’est rapidement développé dans les autres pays : USA, Canada, Australie, France, Italie, Russie (ainsi que dans de nombreux pays d’Europe Centrale), Égypte et Chine et les championnats du monde se déroulent chaque automne au Japon depuis 35 ans.

Il a été importé en France en 1994 par quatre kendoka français (M. Yoshimura, M. Hamot, M. Pruvost et M. Girot) au sein de la Fédération Française de Judo, Kendo et Disciplines Associées. Comptent également au nombre des membres fondateurs: M.Agaoua, H.Brutschi, E.Hamot, JP.Labru, JP. Montigny, JP.Soulas, M.Meresse, R.Motard, G.Tran, S.Vo Xuan, J.Cherruault et F. Fabian

Ayant plus de 300 000 pratiquants au Japon, ce sport compte en 2011 en France un peu plus de 3000 licenciés. Plusieurs centaines de judoka le pratiquent également de façon non officielle.

Équipement

L’équipement requis rapproche la pratique du chanbara de celle démocratisée du Judo et du Karaté:

La pratique des entrainements et des compétitions est obligatoirement pieds nus sauf protection justifiée.

Armes

Les armes sont celles vendues dans le commerce et ayant reçu l’approbation de la commission Sport Chanbara. Elles sont noires et sans modifications.

On peut trouver 2 types d’armes :

Les organisateurs se réservent le droit de vérifier toute arme qui semblerait litigieuse (forme, état d’entretien, poids, taille, …). On peut utiliser les armes suivantes :

Enseignement

L’apprentissage commence d’abord par le Kodachi puis le Choken Morote, le Nito, …

Pour l’instant, en France, seules sont enseignées les pratiques du Kodachi, Choken Morote (à 2 mains), Choken Ryote ( ou libre au choix à 1 ou 2 mains), Nito (二刀 à 2 mains, kodachi et choken combinés), Yari et Tanto.

Kata

Si la pratique du Sport-Chanbara est très libre, elle intègre progressivement (bien que plus tardivement que dans les autres arts martiaux japonais) la pratique des kata.

Les kata sont des enchaînements précis de techniques sous une forme entièrement codifiée (y compris les saluts) synthèse de différentes écoles anciennes. Ils se composent de séquences codifiées de combat entre deux partenaires appelés :

L’objectif du kata est l’exécution fluide sans faille des techniques et l’accent est mis sur la qualité et l’authenticité de l’exécution. Pour cette raison, les kata se révèlent très pédagogiques pour se perfectionner dans l’exécution des différentes techniques.

Kiai

Le kiai est un cri obtenu par une forte expiration ventrale. Il permet de libérer les efforts au moment de l’assaut.

En kendo, on enseigne aux débutants à crier le nom de la partie visée par la frappe (kote, men, do) pour développer le kiai. Au fil de la progression, le cri sera remplacé par un kiai plus personnel.

Dans les kata les coups ne sont pas systématiquement accompagnés d’un kiai, mais le dernier coup est traditionnellement accompagné de « Ya ! » (uchidachi) et de « To ! » (shidachi).

Ki ken tai no itchi

La notion fondamentale du Sport-Chanbara, comme au kendō, est le ki ken tai no itchi (気剣体の一致, l’esprit, le sabre et le corps en un) ou Kikentai itchi, autrement dit l’unité entre :

Étiquette

La pratique du Sport-Chanbara applique cette maxime héritée du kendo : « Le kendo commence et se termine par un salut ». Cette règle fondamentale enseignée dans tous les dojo souligne l’importance de l’étiquette qui fait totalement partie de la pratique du kendo.

Les saluts (en début et fin de cours, en début et fin de combat), la façon de s’aligner dans le dojo, la manière de s’équiper, de tenir les armes hors combat etc, font l’objet d’un ensemble de conventions dont l’origine remonte à l’époque des samurai et dont le détail peut quelquefois varier selon les professeurs et les dojo.

L’étiquette exprime le respect et la gratitude envers les autres pratiquants et les professeurs, mais aussi envers le dojo et le matériel.

Compétitions

Combat en 2 points (2 coupes franches ou coups d’estoc dit « tsuki » avec kiai) pour la réglementation Française.

Combat en 1 point avec Ai Uchi (frappe simultanée) éliminatoire pour la réglementation internationale.

Catégories d’armes par âge et sexe

Sept combattants obligatoirement majeurs par équipe (hommes, femmes mélangés) : cinq titulaires, deux remplaçants non obligatoires.
Kodachi et Choken Morote (tenu à deux mains) en nombre libre. Un Yari, un Nito, un Choken Libre, un Tate au maximum mais non obligatoires.
Les cinq combattants se présentent dans un ordre libre défini lors de l'inscription de l'équipe à la compétition. Si l'un des 5 titulaires vient à se blesser, l'un des deux remplaçants prend sa place dans l'équipe en combattant avec l'arme dans laquelle le blessé était inscrit.

Trois combattants par équipe (un Kodachi, un Nito et un Choken libre) pour la réglementation internationale avec comme ordre de présentation obligatoire : le Kodachi en premier, le Choken libre en second et le Nito en dernier. Les clubs peuvent présenter 2 équipes au maximum, chacune d'entre elles devant obligatoirement être composée de combattants du même club (mixité interdite). L'intérêt de la compétition par équipe en France, est de combattre contre des armes différentes (kodachi contre choken, nito contre Yari, etc.).

KarateDo

Enseignant: Kader et Aziz

Le karaté est un art martial ancien originaire d’Okinawa, au Japon, qui repose sur des techniques (coups de poing, coups de pied, blocages) et des valeurs éthiques. Tout le monde peut pratiquer le karaté, les enfants à partir de 7 ans jusqu’aux adultes de 50 à 60 ans pourront bénéficier d’un entraînement de karaté.

En légitime défense, il faut dire que le karaté est presque l’optimum de ce qui peut être proposé. Grâce à la formation, vous apprenez beaucoup sur vous-même et sur les autres, vous adoptez une attitude positive et paisible qui, à son tour, améliore la qualité de vie. Les pratiquants exécutent des techniques de base, des techniques de combat et de motif (kata) et ont régulièrement l’occasion de montrer leurs compétences en se classant jusqu’à une couleur de ceinture supérieure ou lors de compétitions régionales, nationales et internationales.

Déterminer un gagnant ou un perdant n’est pas l’objectif principal du karaté. En tant qu’art martial, le karaté est utilisé pour développer le caractère d’une personne grâce à un entraînement rigoureux, permettant à l’élève de surmonter n’importe quel obstacle, qu’il s’agisse d’abus physiques ou de confrontations avec son propre ego. Le karaté est une forme d’art dans laquelle on apprend à se défendre sans utiliser d’armes. Grâce à un entraînement systématique, on apprend à utiliser toutes les parties du corps comme des armes dans une situation de crise.

Histoire

Les bienfaits pour ceux qui pratiquent le karaté-do sont connus depuis des centaines d’années. Bien que le karaté ait toujours été loué, la technique du karaté-do a été largement gardée secrète. Les premiers maîtres de karaté considéraient cette forme de combat comme un transfert de grands pouvoirs à ceux qui étaient autorisés à apprendre les grands secrets. Ils n’écriraient pas leurs vastes connaissances des techniques de combat – ceci au cas où ils tomberaient entre les mains des gangs criminels qui ravageaient alors la Chine.

Pour assurer la continuité de son système de combat, Daruma a développé un programme d’enseignement, divisant chaque kata en séquences plus courtes, qui étaient exécutées par les élèves seuls. Ce sont ces kata qui forment la base du karaté-do traditionnel tel qu’il a été pratiqué par les grands maîtres à travers les âges. Les anciennes formes de combat ont atteint l’un de leurs stades de développement les plus importants à Okinawa, où le shogun japonais et les shérifs du sud du Japon avaient interdit la possession d’armes.

De nombreuses techniques locales ont été développées et mélangées avec les méthodes du lin Shao. Avec une richesse d’entraînement de kata ainsi qu’un durcissement du corps, les habitants d’Okinawa sont devenus d’incroyables combattants de combat, même contre des adversaires qui utilisaient des armes. Le kata était d’une importance capitale dans l’apprentissage de ces techniques. L’élève pouvait toujours s’entraîner seul au kata et se battre contre des adversaires imaginaires, de sorte qu’il n’était pas dépendant des autres élèves. Les habitants d’Okinawa ont donné à leur forme de lutte le nom de main chinoise, en raison de leur pays d’origine. Il y avait un homme, à qui le karaté-do doit son énorme développement dans les temps modernes, et qui a changé son nom en Tom Hand (maître de karaté) Gichin Funakoshi…

LA MORALE DU KARATÉ

La partie du karaté qui est la plus difficile à enseigner est l’aspect moral. Certains étudiants ne s’intéressent qu’aux résultats rapides et aux techniques de combat impressionnantes, mais ils pensent peu à la morale et à l’éthique qui sous-tendent ces techniques. Par conséquent, la question est constamment soulevée : « Si nous sommes conscients de la nature violente de l’homme et que nous la combinons avec le karaté, ne devenons-nous pas plus violents ? N’enseignons-nous pas une technique de combat qui nous permet de blesser ou de tuer d’autres personnes ?